Les troubles musculo-squelettiques font souffrir beaucoup de travailleurs en France
Faire des mouvements à répétition, adopter des postures inconfortables, disposer de temps de récupération insuffisants, travailler dans le froid ou exposés à des vibrations… voici plusieurs facteurs augmentant le risque de souffrir de troubles musculo-squelettiques (TMS). Des fragilités considérées comme une pathologie professionnelle depuis 2009. En France, il s’agit du premier motif d’indemnisation pour maladie liée au travail.
Mais les TMS sont-ils bien répertoriés en France ? Selon les auteurs du BEH, la sous-déclaration des TMS diminue : elle est passée de 55% à 43% entre 2019 et 2015 concernant le rachis lombaire, de 70% à 60% pour le coude, de 65% à 59% à concernant l’épaule.
Ces résultats traduisent « probablement un meilleur niveau de déclaration par les salariés lorsque ceux-ci peuvent prétendre à une indemnisation ». Comment l’expliquer ? Cela « pourrait être un reflet des politiques publiques œuvrant à la prévention des TMS depuis plusieurs années », poursuivent les auteurs du BEH.
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